A l’occasion du salon Euronaval, le Ministre de la Défense français a dévoilé le programme des frégates de taille intermédiaire (FTI), dont la première sera livrée en 2023. Son coût est estimé entre 3,5 et 4 milliards d’euros pour cinq navires de guerre.
Le programme FTI permettra en 2029 de constituer, avec les deux frégates de défense aérienne Horizon (FDA) et les huit frégates multi-missions (FREMM), le format des 15 frégates de premier rang défini par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013. Notons également que d'ici à 2022, deux autres frégates FREMM anti sous-marines devront être livrées.
Une arme de plus pour DCNS, car ce nouveau bâtiment qui équipera la marine française, est surtout calibré pour l’export. L’objectif étant de s’imposer dans le marché très compétitif des frégates de 4.000 tonnes.
Avec ses nouvelles frégates Belharra (du nom d’une vague géante au large d’Urrugne, sur la côte basque), DCNS espère poursuivre le succès des frégates type La Fayette, «une référence » sur le marché du naval de défense avec plus d'une vingtaine d'exemplaires vendus à quatre marines dans le monde.
Ces frégates répondent notamment « aux attentes des marines qui recherchent une frégate compacte, capable d'assurer des missions à large rayon d'action, opérant seule ou intégrée dans une force navale, en haute mer ou pour des missions de surveillance des côtes dans un environnement dense et hostile ».
Belharra disposera d’un système de management de combat Setis, développé par DCNS et dérivé de celui des FREMM, du sonar ultra longue portée CAPTAS-4 de Thales, ou encore d’un radar Sea Fire capable de résister au brouillage. Le navire sera équipé de missiles Aster 30 de MBDA.