Nombreux sont les parlementaires de tous bords prenant désormais position en faveur d’une disparition progressive de la deuxième composante de notre force de dissuasion : les Forces Aériennes Stratégiques (FAS).
Obsolètes ? Peut-être. Suppression ? Sûrement pas ! Modernisation plutôt que suppression, car elles restent à mes yeux une composante essentielle (deux escadrons et les Rafales).
Premières forces sur lesquelles reposent notre dissuasion nucléaire, cela serait incontestablement une erreur pour la France, car y renoncer nous priverait de missiles nucléaires préstratégiques (missile nucléaires air-sol moyenne portée améliorée (ASMP–A)).
« Plus visible, plus souple d’emploi et surtout plus précise », elles se complètent parfaitement avec notre composante océanique, complémentarité indispensable ! Alors sauvons le soldat FAS …