Les menaces ont changé. La sécurité nationale est aujourd’hui principalement concentrée sur :
La sécurité des approvisionnements
La sécurité informatique
La sécurité énergétique et des ressources naturelles
Les équipements et l’artillerie ont également évolué et se sont modernisés (canon Caesar, radars, Rafale, avion de transport A400M, missiles de croisière navals …). Un seul objectif : promouvoir la guerre « à risque zéro ». Alors dans un contexte budgétaire limité et pour compenser la hausse des crédits d’équipement on opte pour la baisse des effectifs.
Parallèlement, la réalité est tout autre. En effet, prenons le cas du Mali par exemple. La guerre s’est jouée au sol, sur le terrain. L’affrontement entre les troupes françaises et les djihadistes notamment. Il est indéniable que c’est la présence de troupes au sol qui a permis la libération du nord du Mali et rétablit le « calme ».
Les missions ne diminuent pas et les menaces encore moins. Guerres technologiques, certes. Mais ne tirons pas trop sur l’élastique. La chute, elle, ne pardonnera pas …